Bon, enfin retourné au boulot, on peut faire le point sur ce qui vient de se passer le mois dernier...
Tout le monde connait le début de l'histoire blablabla...De Villepin...blablabla...CPE...nianiania...
Et on passe au vif du sujet : Les étudiants s'emballent, manifestent, les facs sont bloquées et ceux qui cherchent à rester sur une attitude modérée pour trouver un compromis se font piétiner sans pouvoir exprimer leur avis...
Deux semaines passent...De Villepin se la joue culotté, et les étudiants continuent à faire monter la pression, sans se rendre compte du nombre de personnes prise en otage derrière eux, et votant tant bien que mal (pour celles qui peuvent se déplacer en A.G.) pour chercher à se faire entendre...
De plus en plus nombreux, ils se font tout d'abord refouler plus ou moins brutalement selon les cas, puis carrément sortir sous les huées, lorsque ce n'est pas plutôt violemment...
Pourquoi ? Parce que comme Sarkozy, la plupart des personnes a qui on laisse le micro manient les amalgames aussi bien que lui, ce qui donne des cas extremment intéressants, comme quand des étudiantes viennent voter contre le blocus et se plaindre, se faisant insulter de "facistes" ou de "nazis", alors qu'elles sont venue faire bouger les choses, sans forcément parler de politique...
Il est à noter que la plupart des étudiants qui se sont déplacé à partir du 20 mars étaient ceux qui s'inquiétaient de voir des A.G. où aucune question n'était posée à propos des examens, et où les fondements même du mouvement étaient grossièrement éludés, la tête de la fameuse "unité étudiante" étant en grande partie composée de syndicalistes CGT, de RMIstes, de lycéens, des sempiternels groupuscules anarchistes (evidemment toléré par l'Unef car bien contents de voir des gens affluer)...
Un mot sur ces derniers : J'en veux beaucoup aux anarchistes d'avoir envenimmé la situation à l'intérieur des facultées en politisant grandement le mouvement (et également attraper des pigeons fistons à papa qui consolideraient leur "cause"), utilisant un certain nombre de méthodes malhonnêtes lorsque le vent a commencé à tourner, comme truquer les votes et autres joyeusetés du même accabit, comme mettre le souk afin de provoquer une fermeture administrative ou ne pas respecter un vote massif contre le blocus (je ne retiens pas les dégradations habituelles et les personnes qui tenaient vraiment le piquet de grève...)
Je tiens à préciser que je suis devenu purement apolitique face à cette radicalisation poussée par ceux qui tenaient les locaux à ce moment là, transformant purement et simplement les étudiants les plus précaire en chair à canon, les enterrant alors même qu'ils se réclamaient soutenir leur cause...quoique je doute que cela les ravissent qu'une poignée de couillons se revendiquant de l'extrème gauche se présentent comme leurs supporters...(En 68 ca pouvait encore passer mais on sait quand même aujourd'hui que le communisme a fait des milliers de morts...)
En tout cas je suis heureux que Vilepin ait baissé son froc, car la situation entre bloqueurs et non-bloqueurs se faisait de plus en plus tendue car très attisée par les abrutis cités ci-dessus, qui ont de plus trouvé le moyen d'organiser une dernière A.G. alors que les cours reprennaient officielement dans la faculté près de chez moi...
Manifester : Oui
Bloquer : Non, définitivement
Politiser ? : Aller vous faire foutre, la situation n'aurait pas autant degénérée si les radicalistes se seraient tenus à l'écart au lieu de jouer les révolutionnaires en charentaises...
P.S : Toutes les facs ayant leurs crétins - de droite ou de gauche - les cas furent évidemment différent selon les endroits. Or ici, les bloqueurs furent ceux à baffer, et l'Unef s'est enterré une fois de plus en retournant les lois démocratiques inhérentes aux votes mis en place lors des A.G. aux profits de ceux qui utilisent cette même démocratie contre elle-même...Bravo
P.P.S : R.I.P à tous ceux qui n'ont pu tenir le coup et qui ne peuvent plus aller en cours à cause dune situation trop précaire grâce à qui vous savez...